48. Poursuite de la recherche

Résumé ] 1. Introduction ] 2. Fuseaux horaires ] 3. Heure d'été ] 4. Mouvement lune soleil ] 5. Eclairage de la lune ] 6. Lune sous l'horizon ] 7. Soleil sous l'horizon ] 8. Photométrie ] 9. Lune et soleil sous l'horizon ] 10. Pic ovni ] 11. La technologie des plasmas ] 11b. Modèle théorique ] 11c. Plasmas pulsés ] 12. Ballons dirigeables ] 13. Le debunking ] 14. Sélection des cas ] 15. Pré-étude ] 16. Année 1946 ] 17. Année 1954 ] 18-24. Années 1967 à 1989 ] 25. Le 5 novembre 1990 ] 26-35. Années 1991 à 1997 ] 36. Août 1998 ] 37. Synthèse vagues d'ovnis ] 38. Col de Vence ] 39. Cuincy ] 40. Dommages physiques ] 41. Skytracers ] 41b. Fontenay-Trésigny ] 42. Cas d'enlèvement ] 42b. Haravilliers ] 43. Rencontres dans le ciel ] 43b. Crash du Vol TWA 800 ] 44. Lune et soleil impliqués ] 45. Cas connus ] 46. Statistiques ] 47. Cas éliminés ] [ 48. Poursuite de la recherche ] 49. Autres études ] 50. Conclusion ]

o v n i s  :   l ' a r m é e   d é m a s q u é e

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48. Poursuite de la recherche

Au terme de l’analyse statistique, on peut se demander s’il existe un lot de cas idéal sur lequel il faudrait concentrer les efforts de cette recherche. C’est l’occasion ici de résumer les difficultés rencontrées lors de l’étude de chaque lot :

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La durée de traitement d’un cas est considérablement accrue pour les cas étrangers à cause des problèmes de localisation, de conversion horaire et d’examen du relief.
 

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L’étude d’une vague ancienne telle que celle de 1946 ou de 1954 se heurte à la difficulté de travailler sur des coupures de journaux trop brèves et souvent incomplètes. En revanche, la brièveté des descriptions permet un traitement accéléré.
 

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Si l’on se concentre sur des cas d’atterrissage, on limite les chances d’obtenir des effets ECL avec une lune à -2°, -3°, ou -4° ce qui tend à fausser les statistiques (voir ci-dessus § 17 l’étude de la vague de 1954).
 

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L’étude d’une vague très concentrée dans le temps donne un résultat déséquilibré, extrêmement favorable ou au contraire totalement négatif. On peut cependant compenser ce déséquilibre en étudiant de nombreuses vagues de ce type comme nous l’avons fait.
 

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Les observations faites par un astronome en train de scruter le ciel ne peuvent être retenues car la position de la lune et du soleil sont alors le reflet d’un choix lié à l’observation du ciel (voir ci-dessus § 30 la vague d’août 1993 à mars 1994).
 

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L’étude d’une vague concentrée géographiquement ou dans le temps entraîne une certaine difficulté à distinguer les apparitions les unes des autres. Certains cas risquent alors d’être dupliqués (voir ci-dessus § 36 l’étude de la vague d’août 1998).
 

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Une région accidentée risque de faire perdre quelques effets de contraste ECL où la lune est masquée par le relief à plus de 2° sur l’horizon. (On note pourtant que l’on n’observe pas ou peu ce problème pour les cas de Saint-Gervais-sur-Mare ou du Col de Vence que nous avons étudiés.)
 

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Les cas aux conséquences graves, tels que ceux avec dommages physiques ou " enlèvement ", inspirent sans doute la prudence aux auteurs d’ovnis qui ne souhaitent pas se trahir par un effet ECL trop voyant, ce qui tend à fausser les statistiques. (Cette remarque sous-entend que les auteurs d’ovnis peuvent parfois évaluer à l’avance le risque de dommages physiques : il ne s’agirait donc pas toujours de dommages accidentels.)
 

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Les imitations des skytracers de discothèque donnent de bons résultats et on peut s’attendre à ce que les conditions météorologiques soient clairement mentionnées vu l’importance de la couverture nuageuse pour ces cas. Ceux-ci sont malheureusement trop rares pour constituer un large échantillon.
 

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L’étude de rencontres dans le ciel est rendue difficile par le déplacement de l’avion sur une certaine distance, et elle nécessite la transposition de l’effet ECL en un effet ECL (voir ci-dessus § 43 l’étude de ces cas).
 

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L’examen du relief se révèle à l’usage passablement décevant car il est rare de pouvoir conclure avec certitude que l’ovni était bien projeté dans une zone d’ombre, du fait que sa localisation est toujours très approximative.

Pour pallier toutes ces difficultés, on recherche donc idéalement un lot de cas d’observations lumineuses diverses faites à partir du sol, où chaque description comporte une quinzaine de lignes et où les conditions météorologiques sont clairement précisées. Ces cas doivent être bien distincts les uns des autres et répartis aléatoirement sur l’ensemble du territoire français, ainsi que tout au long de l’année pour ne pas favoriser la deuxième quinzaine de juin où l’effet ECS peut être permanent. Il apparaît plus concluant de s’intéresser aux effets ECL et EC2 plutôt qu’à l’effet ECS seul. Les résultats peuvent être améliorés si on ne s’intéresse qu’aux cas à témoins multiples. La vigilance par rapport aux cas de méprise avec la lune est indispensable (voir annexe E § II).

  
                 

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