26-35. Années 1991 à 1997

Résumé ] 1. Introduction ] 2. Fuseaux horaires ] 3. Heure d'été ] 4. Mouvement lune soleil ] 5. Eclairage de la lune ] 6. Lune sous l'horizon ] 7. Soleil sous l'horizon ] 8. Photométrie ] 9. Lune et soleil sous l'horizon ] 10. Pic ovni ] 11. La technologie des plasmas ] 11b. Modèle théorique ] 11c. Plasmas pulsés ] 12. Ballons dirigeables ] 13. Le debunking ] 14. Sélection des cas ] 15. Pré-étude ] 16. Année 1946 ] 17. Année 1954 ] 18-24. Années 1967 à 1989 ] 25. Le 5 novembre 1990 ] [ 26-35. Années 1991 à 1997 ] 36. Août 1998 ] 37. Synthèse vagues d'ovnis ] 38. Col de Vence ] 39. Cuincy ] 40. Dommages physiques ] 41. Skytracers ] 41b. Fontenay-Trésigny ] 42. Cas d'enlèvement ] 42b. Haravilliers ] 43. Rencontres dans le ciel ] 43b. Crash du Vol TWA 800 ] 44. Lune et soleil impliqués ] 45. Cas connus ] 46. Statistiques ] 47. Cas éliminés ] 48. Poursuite de la recherche ] 49. Autres études ] 50. Conclusion ]

o v n i s  :   l ' a r m é e   d é m a s q u é e

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26. Étude de la vague du 3 octobre 1991

Il s’agit d’une vague bourguignonne entièrement diurne pour laquelle les conditions météorologiques ne sont pas particulièrement précisées. La plupart des témoignages évoquent l’atterrissage proche d’une météorite ou d’un débris de satellite mais les directions de déplacement sont pour certaines contradictoires et la plage horaire des observations qui s’échelonnent de 12:56C à 17:30C semble totalement incompatible avec un événement unique.

Tous les cas ont été étudiés. Le détail des cas se trouve en annexe B § XIV.

Bourbon-Lancy… (Saône-et-Loire), 3 octobre 1991

Un des ovnis suivi au radar s’étant apparemment " écrasé " près de la forêt de Germigny, un important dispositif de pompiers et de gendarmes provenant de toute la région fut mis en place pour porter secours à cet avion supposé et le plan SATER fut déclenché (Secours aéroterrestres). Mais on ne trouva évidemment nulle trace d’avion. Il serait intéressant de connaître le coût financier de cette opération de recherche qui mobilisa une soixantaine de gendarmes. On peut bien sûr considérer qu’il est nécessaire de faire de temps à autre des exercices d’intervention et que cela implique nécessairement un coût.

Un événement similaire rapporté dans LDLN [N° 311 p. 39] se produisit quelques mois plus tard, le 13 mai 1992 à 11h20 près de Lormes (Nièvre), soit à ~75 km au nord de Bourbon-Lancy. " […] des recherches déclenchées presque aussitôt, et mettant en œuvre de très gros moyens, ne permirent de localiser aucune épave […] ". L’enquêteur rapporte que " tout semble indiquer qu’un crash d’avion a été simulé pour déclencher l’alerte " et permettre de " tester la rapidité d’action des moyens de sauvetage. ", et il en conclut que contrairement à ce qui avait été cru au début, " l’affaire ne présente aucun intérêt ufologique. ". Pourtant, il est vraisemblable que la technique utilisée pour simuler le crash de l’avion a été ici la même que celle qui sert habituellement à produire des ovnis dans le ciel et qui fut employée avec autant de succès au-dessus de la forêt de Germigny. Mais était-il vraiment nécessaire de refaire à quelques mois d’intervalle et à quelques kilomètres de distance ce test d’intervention des sauveteurs ?

27. Étude de la vague du 28 novembre 1991

Très peu d’informations sont disponibles pour cette vague qui se déroule par nuit noire et qui rassemble pourtant près d’une vingtaine de cas. Certains évoquent une rentrée atmosphérique et d’autres pas du tout. Tous les cas rapportés dans LDLN pour lesquels l’heure est précisée ont été étudiés.

Le détail des cas se trouve en annexe B § XV.

28. Étude de la vague du 3 et 4 septembre 1992

Une petite vague eut lieu les 3 et 4 septembre 1992 dans l’Hérault et l’Aude. Les 5 cas de la vague ont pu être étudiés car ils étaient tous suffisamment documentés. Malgré les différences de dates et d’heures, ils tirent tous profit d’un soleil proche de l’horizon. Ce résultat de 100% d’effets ECS suggère une remarquable constance dans la technique mise en œuvre.

Le détail des cas étudiés se trouve en annexe B § XVI.

29. Étude de la vague du 31 mars 1993

Cette vague comporte au moins 36 observations différentes, mais très peu sont détaillées dans LDLN car la plupart semblent décrire une probable rentrée atmosphérique. Seuls sont exposés les cas qui ne peuvent être imputables à la rentrée atmosphérique, mais l’heure n’est mentionnée que pour un seul d’entre eux. Il aurait fallu étudier d’autres observations car la lune qui est proche de l’horizon pouvait produire un effet ECL pour des cas ayant eu lieu une heure plus tard.

Le détail du cas étudié se trouve en annexe B § XVII.

30. Étude de la vague d’août 1993 à mars 1994

Il s’agit ici d’observations effectuées par un groupe d’astronomes amateurs à 25 km de Troyes (Aube). Nous avons éliminé d’emblée ce lot de cas car il est clair que lorsqu’un astronome décide d’observer le ciel avec ses instruments, le contexte astronomique n’est pas aléatoire, mais bien au contraire choisi. Or on pourrait par exemple imaginer que pour une raison technique quelconque, les astronomes observent uniquement le ciel lorsque l’effet ECL est présent. Dans ce cas, il serait bien sûr abusif d’en déduire, s’ils voient un ovni, que cela prouve que l’effet ECL a été utilisé par les manipulateurs, puisque la présence de celui-ci serait systématique. Et la réciproque est vraie. Le choix de l’astronome, autant que celui des créateurs d’ovnis, peut donc être la cause de la présence ou de l’absence d’effets ECS ou ECL lors des apparitions, ce qui justifie l’élimination de ces cas de notre étude statistique.

31. Étude de la vague de fin août 1994

Une petite vague eut lieu fin août 1994 dans l’Hérault. On trouve 1 cas d’effet ECL sur les 7 cas étudiés, soit dans 14,3% des cas. Les autres observations sont dans l’ensemble cohérentes avec le modèle théorique.

Le détail des cas étudiés se trouve en annexe B § XVIII.

32. Étude de la vague du 30 décembre 1994 au 2 janvier 1995

Cette vague fut localisée dans la Manche. La revue LDLN ne fournissait aucun détail pour chaque cas, hormis la date, l’heure et le lieu. Nous avons donc dû nous référer aux coupures de journaux de La Presse de la Manche des 3, 4, 5 et 6 janvier 1995 où cette vague est rapportée. En examinant le détail des observations, on ne peut exclure l’idée de mauvais plaisants jouant avec des fusées de détresse pour certains des cas de cette vague, à défaut de pouvoir généraliser cette explication.

Les conditions météorologiques ne sont malheureusement jamais précisées, même si le témoin parle parfois spontanément de nuages dans son commentaire, en relation avec la position de l’ovni. Aucun article n’indique donc clairement si le ciel était dégagé ou couvert. A cette période de l’année et dans cette région côtière balayée par les vents, nous avons donc considéré que les nuages étaient présents sans toutefois former une couche continue, ce qui permet à l’effet ECS d’être efficace. En revanche, ces nuages trop mobiles ne permettaient probablement pas de dissimuler un ballon dirigeable. Certaines des apparitions ont pu être tirées d’un bateau croisant au large des côtes.

Tous les cas ont été étudiés. Le détail des cas se trouve en annexe B § XIX.

On observe 5 cas d’effet ECS sur 9 cas retenus pour les statistiques, soit 55,6% des cas.

33. Étude de la vague du 7 au 19 janvier 1996

Cette vague eut lieu dans le nord de la France. Tous les cas ont été étudiés sauf le cas de Doo (Nord) pour lequel l’heure de l’observation n’est pas indiquée. Lorsque différents témoignages semblaient faire référence à l’observation du même ovni, ils ont été fusionnés en un seul cas. 1 cas ambigu a été éliminé.

Le détail des cas étudiés se trouve en annexe B § XX.

Sur 13 cas retenus pour les statistiques, on observe 9 effets ECS (69,2%) et 1 effet ECL (7,7%). Cet effet ECL est cependant sans doute issu d'une méprise avec la lune et il aurait dû être éliminé des statistiques (voir annexe E § II).

34. Étude de la vague du 1er août 1996

Cette vague se produit peut-être au cours d’une rentrée atmosphérique, mais cela n’est pas confirmé. Les cas étudiés ici sont tous ceux pour lesquels l’heure est indiquée. Même si la plupart des cas évoquent visuellement une rentrée atmosphérique, la plage horaire des observations qui s’étale sur plus de 45 minutes et les incohérences dans les directions de mouvement affaiblissent cette hypothèse.

Le détail des cas se trouve en annexe B § XXI.

On constate 5 cas (100%) d’utilisation de l’effet ECS dont 1 cas d’utilisation de l’effet EC2, soit 20%.

Le commentaire sur chaque cas est malheureusement très succinct, ce qui ne nous permet pas d’affirmer à coup sûr que l’apparition d’Obernai (Bas-Rhin) est différente de celle observée à Sierentz (Haut-Rhin), ~89 km plus au sud. Or ces 2 cas bénéficient de l’effet ECS conjugué à l’effet ECL, ce qui est exceptionnel (1 chance sur 170). Pour éviter de compter 2 fois par erreur un cas très favorable à notre hypothèse, nous avons préféré éliminer le cas de Sierentz.

Il est en effet important de noter que si l’on compte par erreur 2 fois une même apparition favorable à notre hypothèse, l’incidence sur les résultats est plus importante que lorsqu’on compte par erreur 2 fois une même apparition défavorable. En effet, pour les statistiques globales, la présence d’un cas défavorable en plus ou en moins ne change pas grand chose puisque ces cas sont les plus fréquents. En revanche, la présence d’un cas ECL ou EC2 en plus ou en moins a une certaine incidence sur le résultat puisque ces cas sont censés être rares. Pour caricaturer ce problème, imaginons que sur 17 cas étudiés, nous ayons trouvé 16 cas sans effet ECL et 1 cas avec effet ECL. On a donc trouvé 5,8% d’effets ECL (1/17, soit la probabilité naturelle). Si une apparition sans effet ECL est ensuite dupliquée par erreur, on obtient 5,5% d’effets ECL (1/18) et l’incidence de l’erreur est minime. En revanche, si c’est l’apparition avec effet ECL qui est dupliquée par erreur, on obtient 11,1% d’effets ECL (2/18) et l’incidence de l’erreur est alors importante. Cette incidence diminue bien sûr fortement lorsque le nombre de cas étudiés est grand, mais cela nous a incité à veiller particulièrement à ne pas dupliquer les apparitions avec effet ECL ou EC2. Pour vérifier l’incidence effective de ce type d’erreur sur notre résultat final, nous avons simulé le retrait d’un cas EC2 (ECS cumulableECL) qui aurait été compté par erreur, ce qui a entraîné la baisse de nos résultats de 0,2, 0,3 et 0,4 point pour les effets ECS, ECL et EC2 respectivement. Les conséquences d’une telle erreur ne semblent donc heureusement pas de nature à remettre en cause les conclusions de l’étude.

35. Étude de la vague du 4 février 1997

Une petite vague eut lieu le 4 février 1997 des Landes à l’Aude entre 18:20C et 18:50C et il fut confirmé par le NORAD (North American Defense Command) qu’il ne pouvait s’agir d’une rentrée atmosphérique d’un satellite artificiel. Sa durée d’une demi-heure semble permettre en outre d’évacuer l’option d’une rentrée de météorite, même si la description des observations suggère cette hypothèse. La vague comporte une huitaine de cas dont trois seulement pour lesquels l’heure est précisée.

Le détail des cas étudiés se trouve en annexe B § XXII.

La vague semble avoir entièrement bénéficié d’un effet de contraste dû au soleil ECS.

  
                 

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