12. Ballons dirigeables

Résumé ] 1. Introduction ] 2. Fuseaux horaires ] 3. Heure d'été ] 4. Mouvement lune soleil ] 5. Eclairage de la lune ] 6. Lune sous l'horizon ] 7. Soleil sous l'horizon ] 8. Photométrie ] 9. Lune et soleil sous l'horizon ] 10. Pic ovni ] 11. La technologie des plasmas ] 11b. Modèle théorique ] 11c. Plasmas pulsés ] [ 12. Ballons dirigeables ] 13. Le debunking ] 14. Sélection des cas ] 15. Pré-étude ] 16. Année 1946 ] 17. Année 1954 ] 18-24. Années 1967 à 1989 ] 25. Le 5 novembre 1990 ] 26-35. Années 1991 à 1997 ] 36. Août 1998 ] 37. Synthèse vagues d'ovnis ] 38. Col de Vence ] 39. Cuincy ] 40. Dommages physiques ] 41. Skytracers ] 41b. Fontenay-Trésigny ] 42. Cas d'enlèvement ] 42b. Haravilliers ] 43. Rencontres dans le ciel ] 43b. Crash du Vol TWA 800 ] 44. Lune et soleil impliqués ] 45. Cas connus ] 46. Statistiques ] 47. Cas éliminés ] 48. Poursuite de la recherche ] 49. Autres études ] 50. Conclusion ]

o v n i s  :   l ' a r m é e   d é m a s q u é e

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12. Ballons dirigeables

Comme on l’a vu, il est fort possible que la source aérienne du tir du rayon de particules utilisé soit un ballon dirigeable.

C’est en 1852 qu’Henri Giffard mit au point le premier dirigeable à vapeur qui vola entre Paris et Trappes (~20 km) à la vitesse de 7 km/h. En 1883, Albert et Gaston Tissandier s’envolèrent d’Auteuil à Croissy-sur-seine (~12 km) à la vitesse de 14 km/h, à bord d’un dirigeable à moteur électrique Siemens alimenté par batteries. 14 ans plus tard, en 1897, année de la fameuse vague de dirigeables " fantômes " aux Etats-Unis (qui est rattachée au dossier OVNI), le 1er dirigeable rigide décollait à Berlin. D’un volume de 3 700 m3, il était mû par un moteur à explosion de 12 ch. actionnant 3 hélices. Le 2 juillet 1900, le 1er des 119 Zeppelins qui sortirent de l’usine de Friedrichshafen (Allemagne) renfermait dans une carcasse d’aluminium de 128 m de long 17 000 ballonnets contenant au total 11 300 m3 d’hydrogène. Deux nacelles portaient chacune un moteur de 15 ch. ce qui lui permettait d’atteindre la vitesse de 29 km/h.

L’un des plus longs dirigeables à structure rigide jamais construit fut le LZ129 Hindenburg. Lancé en 1936, il mesurait 245 m de long pour un volume de 190 000 m3 d’hydrogène. Il pouvait emporter 20 t de charge utile à 127 km/h et à 250 m d’altitude.

La plus haute altitude jamais atteinte par un ballon habité fut d’environ 34 km en 1961. En 1917, le zeppelin LZ-101 avait déjà atteint l’altitude record de 7 600 m en cherchant à échapper à la défense aérienne anglaise.

En 1945, la marine américaine possédait 134 dirigeables servis par 4 500 hommes. Leur emploi était triple :

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Observation aérienne

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Détection des mines devant les convois de bateaux

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Lutte anti-sous-marine

Un nouveau modèle, le Goodyear ZPG2, fut mis au point en 1953. Equipé de 2 moteurs de 800 chevaux, il volait à 136 km/h et était employé comme station radar volante. Comme pour confirmer que les dirigeables sont toujours utiles à l’armée de nos jours, le Sentinel 5000 de 70 864 m3 était à l’étude en 1994 pour la marine américaine afin de permettre l’observation des missiles volant à faible altitude.

Un dirigeable gonflé à l’hélium, gaz cher mais qui a l’énorme avantage sur l’hydrogène d’être ininflammable, peut soulever 1,1 kg par m3 de gaz. Ainsi le plus gros dirigeable à l’essai aujourd’hui, l’Ala 600, peut-il emporter environ 600 tonnes de chargement à 140 km/h, mais à une faible altitude [DMFF98 p. 1703 et 1709].

Dans notre hypothèse du tir aérien d’un rayon de particules, le dirigeable serait sans doute aujourd’hui à une altitude de plus de 20 km lui permettant d’échapper à tout repérage par un avion ou un radar civil au sol et lui évitant d’avoir à allumer ses feux de position la nuit. Pour s’assurer une totale invisibilité sur fond de ciel diurne, ce dirigeable pourrait être de couleur gris clair et être éclairé par en dessous de façon à ce qu’il ne présente aucun contraste avec la luminosité du ciel, selon le principe des " lumières de Yehudi " (voir première partie § 4). L’ascension ou la descente de ce dirigeable pourraient être effectuées discrètement de nuit au-dessus d’une zone peu peuplée ou au large des côtes sur un navire militaire.

Quelle pourrait être sa charge utile et pourrait-il transporter le canon à particules nécessaire ? Comme on constate souvent que l’ovni lumineux semble interagir avec les témoins, ce dirigeable devrait être équipé d’un système de vision de nuit (infrarouge) et d’un système d’imagerie radar permettant de voir le relief comme en plein jour y compris à travers les nuages (mais uniquement en noir et blanc). La résolution de ces systèmes à une distance aussi courte que 20 km est aujourd’hui excellente et de l’ordre du centimètre. Pour repérer les avions en approche, le dirigeable devrait aussi être équipé d’un système radar. Enfin, comme on constate parfois des effets d'origine électromagnétique sur les témoins, il pourrait aussi y avoir à bord un canon laser à micro-ondes (maser). Notons qu’il ne semble pas nécessaire que le dirigeable soit habité : il pourrait être piloté à partir du sol. Outre son utilisation secrète dans le cadre du phénomène OVNI, sa mission officielle tout à fait avouable, au moins dans le cadre de l’armée, pourrait simplement être la surveillance du territoire.

Il faudra vérifier que les phénomènes lumineux observés apparaissent plutôt par vent faible, ce qui semble nécessaire à la stabilité du tir s’il est émis d’un ballon dirigeable.

  
                 

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