11b. Modèle théorique

Résumé ] 1. Introduction ] 2. Fuseaux horaires ] 3. Heure d'été ] 4. Mouvement lune soleil ] 5. Eclairage de la lune ] 6. Lune sous l'horizon ] 7. Soleil sous l'horizon ] 8. Photométrie ] 9. Lune et soleil sous l'horizon ] 10. Pic ovni ] 11. La technologie des plasmas ] [ 11b. Modèle théorique ] 11c. Plasmas pulsés ] 12. Ballons dirigeables ] 13. Le debunking ] 14. Sélection des cas ] 15. Pré-étude ] 16. Année 1946 ] 17. Année 1954 ] 18-24. Années 1967 à 1989 ] 25. Le 5 novembre 1990 ] 26-35. Années 1991 à 1997 ] 36. Août 1998 ] 37. Synthèse vagues d'ovnis ] 38. Col de Vence ] 39. Cuincy ] 40. Dommages physiques ] 41. Skytracers ] 41b. Fontenay-Trésigny ] 42. Cas d'enlèvement ] 42b. Haravilliers ] 43. Rencontres dans le ciel ] 43b. Crash du Vol TWA 800 ] 44. Lune et soleil impliqués ] 45. Cas connus ] 46. Statistiques ] 47. Cas éliminés ] 48. Poursuite de la recherche ] 49. Autres études ] 50. Conclusion ]

o v n i s  :   l ' a r m é e   d é m a s q u é e

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English translation

 Les schémas ci-dessous résument les diverses configurations de tir possibles et constituent ce que nous appellerons le " modèle théorique " qui permet de produire un ovni bien contrasté sans que le rayon du tir soit pour autant visible :

Nuit claire
 


Cas NC1

D’une manière générale, l’ovni devra autant que faire se peut être proche de la limite supérieure du cône d’ombre, de façon à ce que le rayon n’ait que peu de distance à parcourir dans ce cône. A proximité de l’ovni, le rayon sera dissimulé par la clarté générée par l’ovni lui-même. Le témoin choisi devra être présent dans l’étroite fenêtre temporelle où l’effet ECL se produit, ce qui pourra nécessiter d’attirer son attention, mais il sera libre de sa position géographique et de ses déplacements. Il sera plus facile à trouver quand la lune claire se lève en soirée que quand elle se couche tôt le matin. ECL = Effet de contraste dû à la lune.
 


Cas NC2

Si le cône d’ombre généré par le relief masquant la lune est suffisamment pentu, un tir à partir du sol sera possible. La source du tir au sol pourra aussi être légèrement en hauteur. Ici, non seulement le témoin choisi devra être présent dans l’étroite fenêtre temporelle où l’effet ECL se produit, mais il devra aussi être à proximité du relief qui produit le cône d’ombre. Le témoin pourrait être choisi à l’avance s’il est possible de prévoir sa présence à cet endroit au bon moment.
 


Cas NC3

La nuit étant claire, une plus grande quantité d’énergie sera nécessaire pour produire l’ovni, mais la source étant au sol, cela ne devrait pas poser de problème. Il ne devrait pas non plus y avoir de contrainte sur la durée du phénomène. Pas de contraintes par rapport au témoin. Idéalement, le tir serait émis à partir d’une base militaire proche. ECU = Effet de contraste dû à l’éclairage urbain.
 


Cas NC4

Si l’ovni est exceptionnellement lumineux, il masquera lui-même le rayon du tir. Pas de contrainte sur la durée du phénomène ni par rapport au témoin. EclD = Effet de clarté diurne.
 


Cas NC5

Une couche nuageuse peut servir d’écran pour générer une zone d’ombre. Cette couche ne doit pas être trop épaisse pour permettre la traversée du rayon sans trop de perte d’énergie si le tir provient d’au-dessus des nuages. ECN = Effet de contraste dû aux nuages. Notons qu’en ce qui concerne les cas survenant par brouillard, extrêmement rares au demeurant, nous n’avons pu déterminer s’il faut les regarder comme des cas à ciel dégagé ou des cas à ciel couvert.
 


Cas NC6

Le ciel s’éclaircit graduellement vers le sol et la frontière ciel-sombre/ciel-clair n’est pas franche. L’ovni peut monter librement, sans risque que le rayon du tir ne devienne visible. ECR = Effet de contraste dû à la réflexion terrestre.

Nuit noire
 


Cas NN1

La nuit étant noire, une moindre quantité d’énergie sera nécessaire pour produire l’ovni. Pas de contrainte sur la durée du phénomène ni par rapport au témoin. Idéalement, le tir serait émis à partir d’une base militaire proche. ECU = Effet de contraste dû à l’éclairage urbain.
 


Cas NN2

Si l’ovni est exceptionnellement lumineux, il masquera lui-même le rayon du tir. Pas de contrainte sur la durée du phénomène ni par rapport au témoin. EclD = Effet de clarté diurne.
 


Cas NN3

Une épaisse couche nuageuse peut servir à dissimuler la source du tir. S’il y a du vent, le tir proviendra plutôt du relief alentour qui devra être masqué par les nuages. Si la source est un dirigeable, celui-ci devra voler suffisamment bas pour ne pas être détectable au radar, à moins qu’il ne soit de conception récente et donc possiblement furtif. Le risque de collision avec un appareil aérien devra être maîtrisé.
 


Cas NN4

Cette dernière possibilité pour un tir par nuit noire est peu satisfaisante et elle est même risquée pour un tir aérien à longue distance puisqu’il nécessite une certaine énergie qui pourrait rendre le rayon visible.
 


Cas ???

Enfin, on peut trouver par nuit noire des cas apparemment en contradiction avec le modèle théorique, de telle sorte que le témoin aurait dû apercevoir le rayon du tir (ce qui se produit d’ailleurs parfois). Il se peut qu’il y ait une erreur dans les données concernant la date, l’heure, la localisation géographique, ou le détail de l’observation, mais cette erreur n’a pu être identifiée. Notons que les éventuelles erreurs dans les données ne s’équilibrent pas statistiquement et qu’elles ne peuvent être que majoritairement en défaveur d’un effet ECL recherché. En effet, cet effet est rare et " fragile " et il est plus facilement détruit que produit par une erreur aléatoire. Pour s’en convaincre, imaginons 10 cas d’effet ECL que l’on décale aléatoirement d’une heure dans le temps. Tous les effets ECL disparaissent. Imaginons maintenant 10 cas quelconques que l’on décale aléatoirement d’une heure dans le temps. Un seul effet ECL apparaîtra peut-être, avec de la chance. Dans une moindre mesure, ce raisonnement s’applique aussi à l’effet ECS qui est cependant moins rare et moins " fragile ".

Jour
 


Cas J1

Ici, le soleil joue le même rôle que la lune précédemment. La hauteur h du cône d’ombre au point O peut être calculée de la même façon mais elle n’est plus significative, sauf lorsqu’elle est petite car elle indique alors la hauteur du plafond d’évolution de l’ovni. Le cône d’ombre s’assombrit graduellement vers le sol et la frontière jour/nuit n’est pas franche. L’ovni peut descendre près du sol sans risque que le rayon du tir ne devienne visible. Le témoin choisi devra être présent dans la fenêtre temporelle où l’effet ECS se produit, ce qui pourra nécessiter d’attirer son attention, mais il sera libre de sa position géographique et de ses déplacements. Il sera plus facile à trouver quand le soleil se couche en soirée que quand il se lève tôt le matin (sauf dans le milieu agricole). ECS = Effet de contraste dû au soleil.
 


Cas J2

Produire l’ovni en plein jour, même en zone d’ombre, nécessitera beaucoup d’énergie et rend donc peu probable un tir aérien à longue distance. Ici, non seulement le témoin choisi devra être présent dans l’étroite fenêtre temporelle où l’effet ECS se produit, mais il devra aussi être à proximité du relief qui produit le cône d’ombre. Le témoin pourrait être choisi à l’avance s’il est possible de prévoir sa présence à cet endroit au bon moment. ECS = Effet de contraste dû au soleil.
 


Cas J3

Une couche nuageuse peut servir d’écran pour générer une zone d’ombre. Cette couche ne doit pas être trop épaisse pour permettre la traversée du rayon sans trop de perte d’énergie si le tir provient d’au-dessus des nuages, auquel cas le soleil doit être au-delà de -4° sous l’horizon (estimé) pour que l’éclairement du ciel soit trop faible pour traverser la couche et être ensuite accru par réflexion. ECN = Effet de contraste dû aux nuages.
 


Cas J3b

Si la couche nuageuse est peu épaisse et que le soleil est au-dessus de -4° sous l’horizon (estimé), l’éclairement sous la couche est accru par réflexion ce qui diminue le contraste de l’apparition et n’apporte donc aucun avantage aux auteurs d’ovnis. (Comme on le verra plus loin, sur les ~20 cas d’apparition d’ovni par temps couvert rencontrés dans notre étude, il se trouve que le soleil est toujours couché.)
 


Cas J4

La source du tir est probablement au sol du fait que de nombreux observateurs de l’éclipse ont la tête en l’air et risqueraient de voir le dirigeable. Il y aura abondance de témoins. ECE = Effet de contraste dû à une éclipse.
 


Cas J5

Cette dernière possibilité pour un tir de jour nécessite une quantité d’énergie considérable, à moins que l’ovni ne soit très petit. Le ciel s’éclaircit graduellement vers le sol et la frontière ciel-sombre/ciel-clair n’est pas franche. L’ovni peut monter librement, sans risque que le rayon du tir ne devienne visible. Il est possible que la source du tir soit dans la direction du soleil afin d’éblouir le témoin pour qu’il n’ait aucune chance de la repérer. ECR = Effet de contraste dû à la réflexion terrestre.

  
                 

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